Une photo pas très récente mais de circonstance puisque Roland Garros commence dans moins de 3 jours ! Elle date de l’édition 2007 où j’ai eu la chance de pouvoir assister à un énorme match. Novak Djokovic était opposé à Olivier Patience et les deux protagonistes nous ont laissé un excellent souvenir de la rencontre !
Pour vous remettre dans l’ambiance, je vous cite un extrait de l’article du journal l’Equipe :
Patience et force de rage
Alors que la balle de match vient d’être jouée, il faut scruter les visages, y chercher le sourire de l’un et la mine renfrognée de l’autre pour savoir qui de Novak Djokovic ou d’Olivier Patience a gagné. Parce que sinon… Presque 20 heures, et tout Suzanne Lenglen réserve une ovation debout aux deux hommes, qui tombent dans les bras l’un de l’autre au filet. Quatre heures et quatre minutes de combat. Quatre heures et quatre minutes de coups de génie décochés de part et d’autre, quatre heures et quatre minutes de courage brandi à coups de glissades, d’amortis venus d’une autre planète et de passings décochés en bout de course et à bout de souffle. Quatre heures et quatre minutes de panache. Celui d’Olivier Patience, 129e mondial, capable de placer des aces sur deuxième balle au nez et à la barbe d’un 6e mondial. «Je n’ai pas grand-chose à me reprocher, a-t-il commenté. C’était génial ! J’ai senti le public me soutenir du début à la fin. En rentrant sur le terrain, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’ai savouré, c’est un moment qui va me rester…»
Quatre heures et quatre minute de respect profond. Celui du jeu et celui de l’adversaire. Qui a mené Novak Djokovic, pourtant réputé mauvais joueur dans ce domaine, à rendre par deux fois, à des moments cruciaux du match, le point à son vaillant challenger. Sur un dernier coup droit dans les bâches du Français, le Serbe vient de se qualifier en huitièmes de finale de Roland-Garros grâce à une victoire (7-6, 2-6, 3-6, 7-6, 6-3).