Trad : Du code propre avec les micro-plugins jQuery

Rendez vos programmes javascripts plus claires et plus maintenables en utilisant un gabarit de développement uniformisé.

Cet article est la traduction d’un article publié sur le blog de Jim GARVIN.

Beaucoup de programmes javascript nécessitent l’exécution de code dès lors que le chargement d’une page est arrivé à terme. jQuery rend facile le branchement à cet événement et beaucoup de développeurs l’utilise comme tel :

$(document).ready(function(){
	// code du programme... tout est là

	var term = searchParameter();

	if (term) $("#search_form input[type=text]").val(term).addClass("focus")

	// .. 200 lignes plus loin ...
	// ah, voici le code que vous devez modifier
});
JavaScript

Ce type de code est très certainement suffisant pour de petites applications, mais dès lors que vous avez quelques centaines de lignes de code qui grouillent, il est fort probable que vous commenciez à souffrir pour travailler. Vous pouvez essayer de ponctuer le code de commentaires – nous savons tous que ce n’est pas idéal – ou encore découper le code en plusieurs appels de $document.ready(), les uns après les autres. Pas très propre…

Une façon d’obtenir un plus haut-niveau de compréhension de votre code consiste à sortir les sections sans rapport dans leurs propres fonctions pour ensuite les appeler depuis la fonction d’initialisation :

$(document).ready(function(){
	initializeSearchForm();
	initializeRowPointer();
	initializeThumbnailSizeSlider();
	initializeQueueStatuses();
	// et cetera ...
});

function initializeSearchForm() {
	var term = searchParameter();
	if (term) $("#search_form input[type=text]").val(term).addClass("focus");
};

// et toutes les autres fonctions ...
JavaScript

Désormais, nous avons une vue d’ensemble claire de ce qui se passe au chargement de la page et nous pouvons aisément accéder à telle ou telle fonction pour voir son fonctionnement et lui apporter des modifications. C’est mieux, et c’est comme celà que je procède depuis longtemps, mais en utilisant le patron de conception de Ryan McGeary, nous pouvons rendre ce code encore plus révélateur de ce qu’il fait et améliorer sa maintenabilité en embraçant le style jQuery.

Transformation en micro-plugin

$(document).ready(function(){
	$("#search input[type=text]").searchForm();
	$("#orders").selectableRows();
	$("#slider").thumbnailSizeSlider("td.picture img");
	$("#queue_statuses .status").queueStatus();
	// et cetera...
});

// micro-plugin
$.fn.searchForm = function() {
	var term = searchParameter();
	if (term) this.val(term).addClass("focus");
	return this;
};

// et tous les autres micro-plugins...
JavaScript

En réécrivant nos fonctions en tant que plugins jQuery, nous bénéficions de nombreux avantages par rapport à la première approche :

  • Nous déplaçons le sélecteur dans la section d’initialisation où nous pouvons facilement le retrouvez et le modifier. Cela nous donne une meilleure vision de ce que le code fait, tout cela sans effort.
  • C’est un plugin jQuery ! N’importe quel autre développeur habitué à jQuery et ne connaissant pas votre code, pourra immédiatement l’appréhender et se l’approprier,
  • C’est un plugin jQuery ! C’est facilement réutilisable, même si ce n’est pour l’instant pas l’objectif.

Si vous n’aviez jamais écrit de plugin jQuery auparavant, ceci devrait vous convaincre de la simplicité d’implémentation. Il n’est pas nécessaire de comprendre tous les méandres d’un framework. Vous adjoignez simplement une fonction à jQuery.fn et accédez à l’objet courant grâce à this. C’est la simplicité du système de plugins jQuery qui rend les micro-plugins possibles.

Quelle est cette pitrerie !? Un plugin, tout simplement !

Faisons tout de même bien la distinction entre un plugin et un micro-plugin. La différence réside principalement dans l’intention de l’auteur qui rédige le code. Généralement, les plugins jQuery sont écrits prioritairement pour être réutilisables et partageables. À l’inverse, les micro-plugins sont créés pour rendre le code local d’une application plus clair et plus facilement maintenable, sans intention de partage et/ou de réutilisation.

Ainsi, si vous réutilisez un micro-plugin dans un autre projet, et que ce plugin devient un outil souvent utile, pourquoi pas ne pas le documenter, le partager et le considérer comme plugin à part entière !

Note du traducteur : une erreur de traduction, une approximation disgracieuse, une suggestion, …, utilisez les commentaires pour me soumettre votre proposition et ainsi améliorer cette traduction ! Merci !

Note bis : les emphases sont de mon fait.

Un serpent nommé Python

Tergiversations d’un développeur en mal de nouveauté et de découverte.

Et si je me mettais à Python ?

Cela fait un moment maintenant que je cherche un langage de programmation sur lequel me fixer qui me permettrait de développer des applications multi-plateformes. Il y a bien Mono, adaptation de .NET pour Linux, Java, ou encore descendre à un plus bas niveau avec C/C++. Il est aussi possible de passer par des outils comme Lazarus, réplique de Delphi, qui pourrait fortement me tenter, vu que j’ai déjà une connaissance de Delphi.

Oui mais, finalement, il n’y a rien qui me convainc réellement…

Et puis, je suis tombé sur un article (je ne sais plus lequel malheureusement…) qui décrivait un peu ce qu’était Python. Même si je connaissais au moins de nom le langage, je n’y avais jamais apporté plus d’attention que cela…Erreur !

Langage fortement typé, dynamique et orienté objet grâce auquel il est possible d’écrire des scripts simples pour Linux comme construire des applications lourdes avec une interface graphique ainsi que de créer des sites Internet ! Que demande le peuple ? Un langage réunissant les deux domaines qui font tourner le monde…de l’informatique. Un langage à apprendre plutôt que deux, et vous développez à loisir du client lourd aussi bien que du client léger. Et du client lourd, multi-plateforme ! En ce début de 21ème siècle il me semble important de ne plus se cantonner à Windows mais bien de travailler dans une logique d’ouverture et d’élargissement.

Et d’ailleurs, j’ai déjà commencé mon auto-formation en attaquant la lecture du livre de Swaroop C H, « A byte of Python« , traduit dernièrement en français.

Affaire à suivre…

Albulle 1.1.1

Mise à jour de maintenance avec la version 1.1.1.

Voilà un long moment qu’Albulle n’avait pas subit de mise à jour.

Cette version 1.1.1, mineure, corrige un bogue (FS#4) et apporte une modification côté thème (FS#8) :

  1. FS#4 : le problème d’encodage de l’arborescence dans le cas d’une installation sur un serveur dont le système de fichier est en UTF-8 ne devrait plus être,
  2. FS#8 : vous pouvez désormais utiliser le bloc conditionnel « MODE_GALERIE » dans tous les patrons, ainsi que le nouveau bloc « ACCUEIL« , actif lorsque le visiteur se trouve sur la page d’accueil de vos galeries.

Feuilles de triches

Pratique : une série de 18 mémentos pour développeurs débutants et confirmés qu’il peut être utile d’avoir sous la main.

Titre peu évocateur, mais l’inspiration me manquait ! Traduction littérale de l’anglais « cheat sheets« , c’est le sujet du petit lien que je vous communique par ce billet. Reçu d’un collègue (merci collègue 😉 ), l’article en question présente pas moins de 18 documents qui sont des mémentos de différents thèmes : PHP, MySQL, JavaScript, Ruby on Rails, XHTML, HTML, CSS, WordPress, jQuery, Prototype, ActionScript, …

Très pratique pour tout développeur, du débutant au confirmé, c’est le genre d’outil qu’il est souvent bon d’avoir sous la main !

18 Seriously Helpful Cheat Sheets for Easier Coding »

Classe TeeworldsSrv et plugin WordPress WP-MoniTee

Un peu de neuf dans la section PHP !

Premièrement, une nouvelle classe, TeeworldsSrv, qui permet d’envoyer des requêtes à un serveur Teeworlds afin de pouvoir lire son statut :

  • Nom du serveur,
  • Type de partie (DM, TDM ou CTF)
  • Map en cours
  • Nombre de joueurs connectés
  • Nombre de joueurs autorisés
  • Liste des joueurs connectés : nom et score.

La documentation complète de la classe se trouve d’ores et déjà dans le wiki.

Et deuxièmement, ma première contribution officielle à WordPress, un plugin exploitant la classe précédente : WP-MoniTee. Il fournit un widget à placer dans votre site pour surveiller votre serveur Teeworlds, avec tout le nécessaire pour le paramétrer !

Il est prévu pour limiter le nombre de requêtes envoyées au(x) serveur(s) à surveiller de sorte que ce(s) dernier(s) ne soi(en)t pas pollué(s) en cas d’installation d’un site à fort traffic. Par défaut, une requête est envoyée au maximum toutes les 15 secondes mais ce temps est paramétrable.

» Téléchargez TeeworldsSrv
» Documentation de TeeworldsSrv
» Télécharger WP-MoniTee, ou installez-le automatiquement depuis votre installation WordPress!